top of page
  • Photo du rédacteurKarosan

Et la formation qui se poursuit...

Semaine 7 sur 8. Elle arrive. Elle est presque là. Je la sens venir cette petite semaine libératrice qui sonnera la fin de l'année. Je me réjouis d'avance d'éviter les aurevoirs et les festins conventionnels. Je me réjouis aussi de retrouver mes copines de classe. Toutes ces enseignantes ou chefs d'établissement, elles aussi actrices de changement, qui s'impliquent au quotidien dans leurs établissements pour faire bouger les choses.

Un peu isolée dans mon bassin mentonnais, je remercie les nouvelles technologies qui me permettent de reste connectée en toute simplicité.

Le réseau, ce mot magique dont on ne mesure pas du tout l'ampleur de la force qu'il peut apporter au quotidien. Les petits messages sur whatsapp de soutien ou de coup de blues, nous rappellent que nous sommes tous humains et qu'avant tout, il nous faut du lien. La puissance du lien, nous aide à avancer, à tenir, à construire et à finir !


Finir cette formation qui est à chaque fois plus enrichissante et intéressante. Finir cette formation qui est aussi toujours plus exigeante et qui demande un investissement financier personnel important. A chaque session, je profite comme si cela serait la dernière. A chaque session je savoure comme si c'était un cadeau ! L'année une se cloture enfin, plus que deux et tout ira bien...


Dans les devoirs inter-sessions, il y avait cette fois-ci un exercice plutôt complexe et qui m'avait laissée assez perplexe. En voici la consigne :

Sous forme de “théâtre”, scénette, chanson, poème ou autre, présenter le changement de posture de l’adulte (déplacement radical dont parle Bérengère Kolly) ou La gestion de la liberté/discipline dans une ambiance Montessori.

J'ai mis du temps à me lancer, puis j'ai fini par choisir le poème. Pas le format le plus aisé mais celui pour lequel je me sentais la plus douée. C'est sur la posture de l'adulte que j'ai choisi de plancher. Et bien figurez-vous que j'ai pris conscience du chemin parcouru ( non sans mal) et des progrès réalisés. Mais aussi j'ai réussi à me positionner, sur ce que je suis et l'enseignante que je souhaite être. Ce matin, comme par miracle, la magie a opéré. Les enfants ont chuchoté. Ils étaient calmes et presque tous occupés. Quel plaisir de ne pas avoir à crier, de se trouver dans une ambiance décontractée, calme et apaisée.


Mais les vers que je voulais partager avec vous sont les suivants :


Me vois-tu ? M'entends-tu ?

Je suis la petite voix, à l'intérieur de toi.

Celle qui te dis: ralentis...

Celle qui te crie : ça suffit !

Celle qui rajoute, sans un doute :

Regarde-le avec de nouveaux yeux

Aime-le comme s'il n'existait que lui

Ne lui parle pas plus que cela, mais souris-lui à l'infini

Ecoute-le avec attention,

Insuffle lui ton énergie avec affection;

Et pense surtout à l'oublier pour lui rendre sa liberté.

Rappelle-lui d'où il vient, laisse-le se servir de ses mains.

Efface-toi autant que tu pourras.

Aie confiance en lui, afin de lui donner confiance en la vie.

N'oublie pas que lui, il sait, ce que toi, tu as déjà oublié.

Etre enfant dans ce monde de grands, est un enfer permanent.

Ouvre-lui les portes de son royaume,

Et de sa culture, afin de le rendre autonome.

Puis avec finesse laisse briller, ce joyau de créativité.

Et enfin avec délicatesse, guide-le dans la justesse.

Pour assouvir son immense besoin, de se construire et de se découvir.

Me vois-tu ? M'entends-tu ?

Je suis la grande voie à l'intérieur de toi.

Je suis l'enfant qui est en toi, retrouve-moi et tu sauras.

Comment agir et lâcher prise.


17/06/2019 - Caroline Saunier

 




18 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page